Nous avons sciemment choisi la forme associative et coopérative parce que nous pensons que les populations qui sont susceptibles d’être nos bénéficiaires sont parmi celles qui imposent, plus, et différemment, que le simple esprit d’entreprise et la recherche de la rentabilité.

Dès lors nous pensons que nos organismes à but non lucratif faillissent à leur objet social si elles se comportent telle une entreprise sans apporter une plus-value qui ne soit pas seulement tarifaire, à savoir : une générosité active optimisée par une compétence optimale; ce qui n'est que la contrepartie des avantages qu'elles tirent de leur statut, à peine de concurence déloyale.

Nous pensons, en effet, qu’il est dans notre éthique de ne pas ignorer que notre secteur d’activité impose plus qu’ailleurs de la part de l’encadrement, des qualifications reconnues et incontestables de gestionnaire dans ce secteur particulier, et une connaissance approfondie de ce milieu, du point de vue humain, technique, juridique et institutionnel.

Nous pensons surtout qu’il nous appartient de ne pas perdre de vue les fondamentaux du mouvement associatif qui, par essence, se conjugue avec l'entraide et le bénévolat, au surplus, dans un secteur d’activité qui ne saurait, de fait, être satisfait par les seules prestations marchandes.

Ainsi nous fixons-nous comme objectif d'intervenir, sur signalement des institutions partenaires, auprès des personnes isolées, en grande détresse, le cas échéant, défavorisées car ne pouvant être aidée par des prestations payantes.

Dès lors, nous nous imposons de n’employer des bénévoles auprès de personnes aidées qu’à raison des mêmes aptitudes et de la même rigueur exigées du personnel salarié et à les encadrer de façon identique.